dijous, 16 de juliol del 2009

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L'Autorité palestinienne interdit Al-Jazira en Cisjordanie
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.07.09 | 22h28 • Mis à jour le 15.07.09 | 22h50


L'Autorité palestinienne a interdit, mercredi 15 juillet, toute activité de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira en Cisjordanie pour s'être faite l'écho d'une accusation de complot du président Mahmoud Abbas contre son prédécesseur, Yasser Arafat, en 2003.

L'Autorité a annoncé des poursuites contre la chaîne pour propagation de fausses nouvelles de nature à porter préjudice au président palestinien au sein de la population du territoire sous occupation israélienne. Al-Jazira avait repris mardi un document remis dimanche en Jordanie aux journalistes par le secrétaire général en exil du comité central du Fatah, Farouk Kaddoumi, qui accuse Abbas d'avoir, en liaison avec Israël, comploté en 2003 en vue de tuer Yasser Arafat.

Chef du Fatah, principale composante de l'Organisation de libération de la palestine (OLP), qu'il présidait, et premier chef de l'Autorité autonome palestinienne issue des accords d'Oslo de 1993, Yasser Arafat est mort en novembre 2004 à Paris d'un mystérieux mal qui n'a jamais été clairement identifié.

"TISSU DE MENSONGES"

"Ce rapport est un tissu de mensonges", avait réagi dès mardi le comité central du Fatah sur son site Internet dans un communiqué, accusant Kaddoumi, un pro-syrien resté en exil à Tunis après les accords d'Oslo qui ont permis à Arafat de regagner sa patrie, de "diviser le Fatah". Hostile aux accords d'Oslo de 1993 de reconnaissance mutuelle entre Israël et l'OLP, M. Kaddoumi n'est jamais rentré dans les territoires palestiniens.

Les relations entre l'Autorité palestinienne et Al-Jazira sont tendues depuis la défaite des forces du Fatah face au Hamas, il y a deux ans. Les correspondants de la chaîne avaient alors accusé l'Autorité de les persécuter. De leur côté, les dirigeants de l'Autorité autonome ont accusé Al-Jazira de prendre parti pour le Hamas. Ce dernier a aussitôt "condamné", dans un communiqué, la fermeture du bureau d'Al-Jazira, estimant qu'elle constituait "une preuve supplémentaire de l'ampleur des violations auxquelles s'exposent les médias de la part du gouvernement de Ramallah". Sur son site internet, la chaîne qatarie a fait part de son "étonnement" après la décision de l'Autorité palestinienne